GOOGLE sixty six
29/08/2015 21:47 par nebulosa
Google sixty six . two four nine
we are back vip-online!
so sad, thought all was lost
but now my words are still on air
to fly to you and you, you care
fantom or just a joke?
I dont' care to be a mock.
LOVE REMAINS DIVINE.
Texte: NEBULOSA Illustration: Rudolf Hausner 28.08.2015
It Is I Who Must Begin
It is I who must begin.
Once I begin, once I try —
here and now,
right where I am,
not excusing myself
by saying things
would be easier elsewhere,
without grand speeches and
ostentatious gestures,
but all the more persistently
— to live in harmony
with the “voice of Being,” as I
understand it within myself
— as soon as I begin that,
I suddenly discover,
to my surprise, that
I am neither the only one,
nor the first,
nor the most important one
to have set out
upon that road.
Whether all is really lost
or not depends entirely on
whether or not I am lost.
Texte: ~ Václav Havel ~ Illustration: Michel Saloff Coste
L'Amour L'amour est comme un oiseau libre d'aller partout, le ciel tout entier est sa liberté. Vous pouvez attraper l'oiseau, vous pouvez le mettre dans une belle cage dorée, et l'on pourrait penser que c'est le même oiseau que celui qui volait en liberté et qui avait le ciel tout à lui. Ce n'est le même oiseau qu'en apparence, ce n'est pas lui, vous l'avez tué. Vous lui avez coupé les ailes. Vous lui avez pris son ciel. Et les oiseaux se fichent de votre or : aussi précieuse soit-elle, votre cage est une prison. Et c'est ce que nous faisons de notre amour : nous fabriquons des cages dorées. Nous avons peur, parce que le ciel est immense, peur que l'oiseau ne revienne pas. Pour le tenir sous contrôle, nous devons l'emprisonner. C'est ainsi que l'amour devient mariage. L'amour est un oiseau qui vole : le mariage est un oiseau dans une cage dorée. Et l'oiseau, à coup sûr, ne pourra jamais vous pardonner. Vous avez détruit toute sa beauté, toute sa joie, toute sa liberté. Les amoureux ont toujours peur. Ils ont peur parce que l'amour vient comme la brise. Vous ne pouvez le créer, ce n'est pas quelque chose que l'on fabrique – il vient. Mais tout ce qui vient de lui-même peut aussi repartir de lui-même ; c'est un corollaire naturel. L'amour vient, et les fleurs s'épanouissent en vous, les chansons vous montent dans le coeur, l'envie de danser... mais avec une peur cachée. Que se passera-t-il si cette brise qui vous est venue, fraîche et parfumée, vous quitte demain ?... Car l'existence ne se limite pas à vous. Et la brise n'est qu'une invitée : elle restera chez vous aussi longtemps qu'elle en aura envie, et elle pourra partir d'un moment à l'autre. Ceci crée une peur chez les gens, et ils deviennent possessifs. On devrait s'aimer, aimer intensément, aimer totalement, et ne pas se soucier du lendemain. Si l'existence a été si merveilleuse aujourd'hui, faites-lui confiance : demain elle sera encore plus belle et plus merveilleuse. A mesure que grandit votre confiance, l'existence se montre de plus en plus généreuse à votre égard. Elle déversera plus d'amour sur vous. Elle fera pleuvoir sur vous encore plus de fleurs de joie et d'extase. Aimez intensément, totalement, et vous ne penserez jamais à créer d'asservissement, de contrat. Vous ne penserez jamais à rendre quelqu'un dépendant. Si vous aimez, vous ne serez jamais cruel au point de détruire la liberté de l'autre. Vous l'aiderez, vous élargirez son ciel. OSHO
TU SAIS
mes poemes ne sont que des mots couchés
les uns à côté des autres
que des mots imaginés
sortis de pensées sublimées.
TU SAIS
comme dans un beau tableau
ces mots ne sont que des couleurs
enlacés les un dans les autres
des couleurs sortis tout juste
de l'âme et de l'univers.
TU SAIS
quand tu as touché
pour la prémiere fois ma peau
je savais que je peux me confier à toi
comme une fleur aux mains du jardinier.
TU SAIS
c'est beau d'aimer.
Texte: Nebulosa 2008 Illustration: Marc Marien
J'enroule mes oreilles
autour de mon corps
pour me sentir moins triste
dans cette nuit sans bord
mon je t'aime sans défense
debout devant toi
résiste aux vents et aux errances
il n' attend que sa chance
ta femme adorée
Je t'envoie mon
je t'aime
un je t'aime précieux
précieux comme le bonheur
que je porte sans retour
au fond mon coeur
mon rêve de ma grande vie
avec toi
que je poursuis
avec des perles de sueur
sur mon front
et des larmes dans mes yeux.
Poeme: NEBULOSA Illustrastion: Felix Labisse 30.11.2013
FORGIVE OTHERS,
NOT BECAUSE THEY DESERVE
FORGIVENESS
BUT BECAUSE YOU DESERVE PEACE
illustration: Roy Lichtenstein Crying Girl 12.11.2013
Que raconte le Roman de la rose ? Issu de la tradition littéraire de l’art d’aimer d’Ovide, ce poème de 22 000 vers raconte, sous la forme d’un songe, une conquête amoureuse. Sa rédaction a commencé au xiiie siècle avec Guillaume de Lorris et s’est poursuivie une quarantaine d’années plus tard avec Jean de Meung. Aussi, le texte est scindé en deux parties bien distinctes. La première partie relève de l’amour courtois : un jeune homme part à la conquête d’une rose qui se tient cachée dans le jardin des plaisirs. L’amant est touché d’une flèche par Amour qui lui dicte ses faits et gestes. Il rencontre de nombreux obstacles et est confronté à divers sentiments qui nuisent à sa quête. La fin de la première parie s’achève sur la désolation de l’amant séparé de sa rose. La deuxième partie est radicalement différente. La fin’amor laisse place à une conception à la fois plus érudite et libertine de l’amour. La conquête amoureuse explore différentes pistes philosophiques et libertines. Ainsi, le Nom de l’amour aborde les différents aspects de l’amour et de sa place dans la société. C’est un texte bien plus abordable que l’on s’imagine. Et si vous ne l’avez pas encore lu, je vous y engage car vous serez surpris, une fois imprégné de cette atmosphère médiévale, de retrouver, pour une part, des questionnements contemporains.
Photographie: Michel Saloff Coste 10.11.2013
"It doesn't interest me what you do for a living
I want to know what you ache for
and if you dare to dream of meeting your heart's longing.
It doesn't interest me how old you are
I want to know if you will risk looking like a fool
for love
for your dreams
for the adventure of being alive.
It doesn't interest me what planets are squaring your moon...
I want to know if you have touched the center of your own sorrow
if you have been opened by life's betrayals
or have become shrivelled and closed
from fear of further pain.
I want to know if you can sit with pain
mine or your own
without moving to hide it
or fade it
or fix it.
I want to know if you can be with joy
mine or your own
if you can dance with wildness
and let the ecstasy fill you to the tips of your
fingers and toes
without cautioning us to
be careful
be realistic
to remember the limitations of being human.
It doesn't interest me if the story you are telling me
is true.
I want to know if you can
disappoint another
to be true to yourself.
If you can bear the accusation of betrayal
and not betray your own soul.
If you can be faithless
and therefore trustworthy.
I want to know if you can see Beauty
even when it is not pretty
every day.
And if you can source your own life
from its presence.
I want to know if you can live with failure
yours and mine
and still stand on the edge of the lake
and shout to the silver of the full moon,
"Yes."
It doesn't interest me
to know where you live or how much money you have.
I want to know if you can get up
after a night of grief and despair
weary and bruised to the bone
and do what needs to be done
to feed the children.
It doesn't interest me who you know
or how you came to be here.
I want to know if you will stand
in the center of the fire
with me
and not shrink back.
It doesn't interest me where or what or with whom
you have studied.
I want to know what sustains you
from the inside
when all else falls away.
I want to know if you can be alone
with yourself
and if you truly like the company you keep
in the empty moments."
~ Oriah Mountain Dreamer (The Invitation)
Dans cette nuit heureuse
je me tenait dans le secret;
nul ne me voyait
et je n'apercevais rien
pour me guider.
Que la lumière
qui brulait dans mon coeur.
Texte: G.B. 1960 Illustration: Michel Saloff Coste 29.10.2013