Les souvenirs
29/05/2016 19:41 par nebulosa
L'impossible recule a mesure qu'on avance vers lui. Antoine de Saint-Exupery
A mesure qu'on avance dans la vie, on s'aperçoit que le courage le plus rare est celui de penser.
Anatole de France
J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence . Anatole de France
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Ne sois pas triste
mon petit lapin
je referme mes bras
sur nos souvenirs.
Ne pleurs pas
mon petit lapin
notre rose de vent
a manqué de tendresse
trop longtemps.
Sans ton attention
sans ta présence
elle a laissé sécher
son cœur trop de tristesse.
Tu ne sais pas
Tu ne vois pas
Que les fleurs
sans ton amour
se sont fanées.
En ton absence
des larmes ont coulées
en silence
la ferveur du cœur
s'est résignée à se noyer.
Tu ne vois pas
Tu ne sais pas
Ne sois pas triste
mon petit lapin
quand tu sentiras
Le vide contre toi
un beau jour
auprès d'un lac
je me suis endormie.
Poeme de Nebulosa Illustration: Picasso (detail) 29.05.2016
L'Amour ce n'est pas juste des mots
L'Amour ce n'est pas de beaux cadeaux
L'Amour c'est la présence
L'amour c'est l'attention pour l'autre
L'amour c'est le feu dans son coeur
qui fait briller le doux visage aimé.
Nebulosa 25.05 2016 Illustration: Modigliani
"L'amour se passe de cadeaux mais pas de présence ." Félix Leclerc
J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence Anatole de FranceWe never know when will be the last day
And I have so much to say
So much to say to you my love.
Hunting every glorious moment
Waiting for it persistently
Like a fisherman on the shore
to catch his fish and even more.
We never know when will be the last day.
Short while to raise awarness
Behind my mirror is you
You can see the ocean in my eyes
The stormy wheather
And the blue days.
You can feel the warmst in my hands
The labour I had to pay
tenderness and random bleed.
My hands caress your skin and make you feel
The king of bliss you ever been.
We never know when will be the last day.
Behind my mirror your heart is beating
Your mind is full of mine
Seeing the nacked truth of being
Being alive in this world
Black clouds hiding sparklings stars.
Together we are moving rigth there
For some magic moments
In the kingdom of lost beauty
Where once man had a chance
To enjoy life in paradise.
Togehter we light these stars
And feel the warm rays in our breasts
Hapiness of a few precious breaks
It is just tremendous, overhelming!
Forever remembered.
Today can be the last day.
Poeme: Nebulosa Illustration: Marc Chagall 18.05.2016
"Imperfection is beauty, madness is genius and it's better to be absolutely
ridiculous than absolutely boring." Marilyn Monroe
Ich glaube, die Kunst besteht nicht bloß darin, dass durch Stein, Holz und Farben etwas Vorhandenes, aber Sterbliches dem Tod entrissen und zu längerer Dauer gebracht wird. Ich habe manches Kunstwerk gesehen, von denen ich nicht glaube, dass sie bloß Abbilder irgendeines einzelnen Menschen sind, der einmal gelebt hat und dessen Formen oder Farben der Künstler aufbewahrt hat. (Hermann Hesse, Narziß und Goldmund)
LE TEMPS DES POEMES
LE TEMPS DES POEMES
SUCCULENTE TENDRESSE
BULLE PLEINE D'IVRESSE
LE TEMPS QUE TU M'AIMES
LE TEMPS DES ETOILES
QUAND MON CORPS
A BU LE SOLEIL DOUX
DE TA PLANETE AMOUR
LE TEMPS QUE TU M'AIMES
EMBAUMEE DE CE NECTAR
TES YEUX EN BADROUILLE
OISEAU DE FEU INSAISSISABLE
LE FEU DANS MON CORPS
SANS PARTAGE
PARTIR, VOYAGE
J' AI PERDU LE COURAGE
OU EST LE FIL ROUGE
LA CONFIANCE EN NOUS
AILLEURS LES AMOURS D 'ALCOVE
UN MASQUE DE PAILETTES
M'A FAIT TOURNER LA TETE
TOUT DROIT SUR MA JOUE
UNE CHANSON DOUCE
DANS UN BAIN D'AMOUR
LA ROBE DE MA VIE
FLOTTANT EN LAMBEAUX
UN GLACON DANS MON CERVEAU
IL EST TEMPS DE PARTIR
AU PAYS DES SAPINS
GRAND LAPIN BLANC EN VAIN.
Texte: NEBULOSA Illustration: Michel Saloff Coste 12.2.2016
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
Texte: Charles Beaudelaire Illustration: Michel Saloff Coste 11.2.2016