Kuss mit Herz

01/02/2011 01:09 par nebulosa

  • Kuss mit Herz

    Kuss mit Herz

    01/02/2011 01:09 par nebulosa


Es ist Nacht, und mein Herz kommt zu dir,

hält's nicht aus, hält's nicht aus mehr bei mir.

Legt sich dir auf die Brust, wie ein Stein,
sinkt hinein, zu dem deinen hinein.

Dort erst, dort erst kommt es zur Ruh,
liegt am Grund seines ewigen Du.


Texte: Christian Morgenstern     Illustration: Michel Saloff Coste      31.1.2011

LA PLENITUDE

19/01/2011 12:50 par nebulosa

  • LA PLENITUDE

    LA PLENITUDE

    19/01/2011 12:50 par nebulosa


Le jour où je me suis aimé pour de vrai
 
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu'en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.      
Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd'hui, je sais que ça s’appelle Estime de soi.
 
 
 Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
 j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle,
 n’étaient rien d’autre qu’un signal
 lorsque je vais à l’ encontre de mes convictions.
 Aujourd'hui, je sais que ça s’appelle Authenticité.
 
 
 Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
 j’ai cessé de vouloir une vie différente.
 Et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.
 Aujourd'hui, je sais que ça s’appelle Maturité.
 
 
 Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
 j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne,
 dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que
 ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.
 Aujourd'hui, je sais que ça s’appelle Respect.
 
 
 Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
 j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire,
 personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
 Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
 Aujourd'hui, je sais que ça s’appelle Amour Propre.
 
 
 Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
 j’ai cessé d’avoir peur du temps libre, et j’ai arrêté de faire de grands plans,
 j’ai abandonné les mégaprojets du futur.
 Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme.
 Aujourd'hui, je sais que ça s’appelle Simplicité.
 
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd'hui, j’ai découvert l’Humilité.
 
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd'hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd'hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle Plénitude.
 
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir,
mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient un allié très précieux.
 
 
Texte: Charlie Chaplin    Illustration: Michel Saloff Coste     19.01.2011

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L'AMOUREUX

01/12/2010 18:28 par nebulosa

  • L'AMOUREUX

    L'AMOUREUX

    01/12/2010 18:28 par nebulosa

Je suis perdu,

vois-tu,

je suis noyé,

inondé d'amour

je ne sais plus si je vis,

si je mange,

si je respire,

si je parle;

je sais que je t'aime.


Texte: Alfred de Musset       Illustration: Michel Saloff Coste        1.12.2010

Der Verliebte

01/12/2010 18:13 par nebulosa

  • Der Verliebte

    Der Verliebte

    01/12/2010 18:13 par nebulosa



Ich möchte dir ein Liebes schenken,
das dich mir zur Vertrauten macht:
aus meinem Tag ein Deingedenken
und einen Traum aus meiner Nacht.
 
Mir ist, daß wir uns selig fänden
und daß du dann wie ein Geschmeid
mir löstest aus den müden Händen
die niebegehrte Zärtlichkeit.

 
Texte: Rainer Maria Rilke   Illustration: Michel Saloff Coste   1.12.2010

LES LUTINS

15/05/2010 09:01 par nebulosa

  • LES LUTINS

    LES LUTINS

    15/05/2010 09:01 par nebulosa



C'était un cordonnier qui était devenu si pauvre, sans qu’il y eût de sa faute, qu’à la fin, il ne lui reste à plus de cuir que pour une seule et unique paire de chaussures. Le soir, donc, il le découpa, comptant se remettre au travail le lendemain matin et finir cette paire de chaussures ; et quand son cuir fût taillé, il alla se coucher, l'âme en paix et la conscience en repos ; il se recommanda au bon Dieu et s'endormit.
Au lieu du cuir le lendemain matin, après avoir fait sa prière, il voulait se remettre au travail quand il vit, sur son établi, les souliers tout faits et complètement finis. Il en fut tellement étonné qu'il ne savait plus que dire. Il prit les chaussures en main et les examina de près : le travail était impeccable et si finement fait qu'on eût dit un chef-d’œuvre : pas le moindre point qui ne fut parfait. Un acheteur arriva peu après, trouva les souliers fort à son goût et les paya plus cher que le prix habituel. Avec l'argent, le cordonnier put acheter assez de cuir pour faire deux paires de chaussures, qu'il tailla le soir même, pensant les achever le lendemain en s’y mettant de bonne heure. Mais le matin, quand il arriva au travail, les deux paires de souliers étaient faites, posées sur son établi, sans qu'il se fût donné la moindre peine ; au surplus, les acheteurs ne lui manquèrent point non plus : et c’étaient de vrais connaisseurs, car il lui laissèrent assez d'argent pour qu'il pût acheter de quoi faire quatre paires de chaussures. Et ces quatre paires-là aussi, il les trouva finies le matin quand il venait, plein de courage, pour se mettre au travail. Et comme par la suite, il en alla toujours de même et que ce qu’il avait coupé le soir se trouvait fait le lendemain matin, le cordonnier se trouva non seulement tiré de la misère, mais bientôt dans une confortable aisance qui touchait presque à la richesse.
Peu de temps avant la Noël, un soir, après avoir taillé et découpé son cuir, le cordonnier dit à sa femme au moment d'aller au lit : « Dis donc, si nous restions éveillés cette nuit pour voir qui nous apporte ainsi son assistance généreuse ? »
L’ épouse en fut heureuse et alluma une chandelle neuve, puis ils allèrent se cacher, tous les deux, derrière les vêtements de la penderie et où ils restèrent à guetter. À minuit, arrivèrent deux mignons petits nains tout nus qui s'installèrent à l'établi et qui, tirant à eux les coupes de cuir, se mirent de leur agiles petits doigts à monter et piquer, coudre et clouer les chaussures avec des gestes d'une prestesse et d'une perfection telles qu'on n’arrivait pas à les suivre, ni même à comprendre comment c'était possible. Ils ne s'arrêtèrent pas dans leur travail avant d'avoir tout achevé et aligné les chaussures sur l'établi ; puis ils disparurent tout aussi prestement.
Le lendemain matin, l'épouse dit au cordonnier :
- Ces petits hommes nous ont apporté la richesse, nous devrions leur montrer notre reconnaissance : ils sont tout nus et il doivent avoir froid à courir ainsi. Sais-tu quoi ? Je vais leur coudre de petits caleçons et de petites chemises, de petites culottes et de petites vestes et je tricoterai pour eux de petites chaussettes ; toi, tu leur feras à chacun une petite paire de souliers pour aller avec.
- Cela, dit le mari, je le ferai avec plaisir !
Et le soir, quand ils eurent tout fini, ils déposèrent leurs cadeaux sur l’établi, à la place du cuir découpé qui s'y entassait d'habitude, et ils allèrent se cacher de nouveaux pour voir comment ils recevraient leur présent. À minuit, les lutins arrivèrent en sautillant pour se mettre au travail ; quand ils trouvèrent sur l'établi, au lieu du cuir, les petits vêtements préparés pour eux, ils marquèrent de l'étonnement d'abord, puis une grande joie à voir les jolies petites choses, dont ils ne tardèrent pas à s'habiller des pieds à la tête en un clin d’œil, pour se mettre aussitôt à chanter :

Maintenant nous voilà comme de vrais dandys !
Pourquoi jouer encor les cordonniers ici ?

Joyeux et bondissants, ils se mirent à danser dans l'atelier, à gambader comme de petits fous, sautant par-dessus chaises et bancs, pour gagner finalement la porte et s'en aller, toujours dansant. Depuis lors, on ne les a plus revus ; mais pour le cordonnier tout alla bien jusqu'à son dernier jour, et tout lui réussit dans ses activités comme dans ses entreprises.



Conte des Frères GRIMM

CITATIONS ANTOLOGIE

09/05/2010 19:44 par nebulosa

  • CITATIONS  ANTOLOGIE

    CITATIONS ANTOLOGIE

    09/05/2010 19:44 par nebulosa

On voit qu'un ami est sûr quand notre situation ne l'est pas. (Cicéron) Dans toutes les larmes s'attarde un espoir. (Simone de Beauvoir). On ne pardonne pas à son ami ses erreurs, on ne les excuse pas non plus. On les comprend. (Philippe Soupault) La folie, c'est se comporter de la même manière et s'attendre à un résultat différent. (Einstein). L'ART EST UNE BLESSURE QUI DEVIENT LUMIERE
André Verdet

"Aimons-nous vivants"
N'attendons pas que la mort nous trouve du talent" (F.Valery)

"Human beings, by changing the inner attitudes of their minds,
can change the outer aspects of their lives."
— William James: Was a philosopher and psychologist


Ich glaube, und ich bin absolut sicher, deswegen glaube ich, daß Malerei eine religiöse Beschäftigung ist,

daß dann der tatsächliche Impuls von außen kommt, von irgendetwas anderem, was wir nicht kennen, eine undefinierbare Macht, die kommt oder nicht kommt und die einem die Hand führt

Friedensreich Hundertwasser, Venedig 1975

Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir.  (Matisse)

Droit devant soi on ne peut aller loin.  (Saint-Exupéry)


Celui dont le visage est sans rayons ne deviendra jamais une étoile.
(William Blake)

Nul n'est sage au moins d'être heureux. (Saint-Augustin)


Tout est possible à celui qui croit.   (Marc 9.23)


Those who live, live off the death.  (Antonin Artaud)


L'amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l'âme.  (Shakespeare)

Projeter la lumière dans les profondeurs du coeur humain
telle est la vacation de l'artiste.  (Robert Schumann)

Ce sont tes petits gestes au quotidien qui révèlent la qualité de ton amour.Ils suscitent la vie, l'espérance, la joie, même s'il en coûte parfois d'avoir sans cesse à faire le premier pas vers l'autre.

Penser, c'est pour l'âme s'entretenir en silence avec elle même.   (Platon)


Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant (Bernadette)

La route de l'excès mène au palais de la sagesse. (William Blake)

Nothing happens unless there is first a dream.

La peinture est le plus beau mensonge. Kees van Dongen

«Je ne puis être et ne veux vivre que dans l'espace et dans la liberté de mon amour.»  René CHAR


Que puis je faire a par suivre,
dans l'empreinte des pas de mon coeur,
la marche forcée de ses caprices ?              (Arakiri)

Les choses se font,
le temps s'efface et tout s'effondre.           (Arakiri)

Il y a des choses qui ne s'expliquent pas,
et c'est souvent seulement celles-la dont on cherche le sens.  (Arakiri)

Il y a des solitudes qu'aucune compagnie ne console.   (Arakiri)

Life is to blame for everything.    (Robert Musil)

La richesse adore la bêtise.

L'art chasse l'anxiété.     (Jeff Koons)

Le but de l'art est d'atteindre et d'émouvoir l'âme. Les artistes et les poètes essaient d'y arriver de n'importe quelle façon en allant au plus profond d'eux même.

On n'a rien inventé de mieux que la bétise pour se croire intelligent. (Amelie Nothomb)

Mon âme à ton coeur s'est donné.

De mémoire de rose, on a jamais vu mourir un jardinier.

Pour l'épanouissement de notre spiritualité nous sommes surtout concernés par un environemment spirituel susceptible de faire vibrer notre coeur et de reléver notre esprit.    (MSC)

Elle arrive et tout se transforme en merveille.

Dans tout génie il y a un Dieu.   (Cioran)

De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

La confiance fournit plus à la conversation que l'esprit.               (La Rochfoucault)

Le vainqueur de toute guerre est celui qui ne la fait pas.


Love never dies.  (Michael Jackson)

La solitude offre à chacun le recul et le rassemblement des forces indispensables
pour oeuvrer.


Lorsque tu veux vraiment quelque chose,
tout l'Univers conspire à te permettre de
réaliser ton désir" avait dit le vieux roi.
(Pablo Coelho: L'Alchimiste)

Chaque chose en tout temps marche avec son contraire.
(Les Mille et Une Nuits)


NEBULOSA:
++++++++++

LES PLUS BELLES OEUVRES RESTENT ENFERMEES
DANS LES CERVEAUX DES ARTISTES

L'art du collectionneur n' est pas de trouver l'œuvre le moins
cher,
mais l'œuvre le plus beau.                  (Nebulosa)

"Je t'aime" c'est plus que trois mots, ce sont surtout
des gestes et des actes.

Aimer c'est donner.

Mon étoile brille, illuminée par ton soleil.

Mon étoile prend froid dans le noir glacial de la nuit.

Dieu est grand, mais si peu connu.

La voix juste et celle du Juste et c'est la bonne voie.

Si on a la chance de vivre sa passion, on ne travaille jamais.

Je suis ton reflet, si tu enlèves le miroir, je ne peux plus me voir.

Mon étoile brille éclairée par ton soleil.

La force de l'amour est capable de tout.

La vie est belle à mourir.

Le destin s'écrit à l'encre rouge.

La nuit, une goutte d'amour peut tout changer.

Je créerai des merveilles si je peux rester près de ton univers qui est fécond pour moi.

Le plus je te connais, le plus je m'ennuie avec les autres.

Le bonheur n'a pas d'âge.

La seule chose qui me vient à l'esprit sans cesse: Je t'aime. (16.07.08)

Aimer - souffrir. Souffrir - aimer. L'un ne va pas sans l'autre.

Ailleurs ........... existe.

Cette nuit j'ai compte toutes les étoiles sur le firmament deux fois -          
la plus magique manque toujours -  TOI.

Ailleurs ........... existe.

Comme une étoile amoureuse, je prends racine en toi.

Il ne faut pas rejeter ses démons.
Il faut juste apprendre à mieux vivre avec eux.

La souffrance est féconde.

L'amour est une fleur fragile,
sil on ne lui parle plus
si elle n'est plus admirée
si elle n'est plus arrosée de tendresse,
elle meurt de chagrin d'amour.

Rien n'est plus clair que l'amour.

Les artistes fous nous donnent les plus belles oeuvres.

L'art du collectionneur est de choisir l'oeuvre le plus beau
et pas l'oeuvre le moins cher.

Et si l'intelligence était finalement le fait
de réussir sa vie dans le bonheur ?

La vraie générosité est le don de soi.

Sans rêves la vie est inutile.

DAS GLUECK

09/05/2010 18:53 par nebulosa

  • DAS  GLUECK

    DAS GLUECK

    09/05/2010 18:53 par nebulosa





Glück ist wie Blütenduft,
der dir vorüberfliegt...
Du ahnest dunkel Ungeheures,
dem keine Worte dienen -
schließest die Augen,
wirfst das Haupt zurück - -
und, ach!
vorüber ist's.

Texte: Christian Morgenstern    Illustration: Michel Saloff Coste           9. Mai 2010
 

SONNE UND STERNE

09/05/2010 18:43 par nebulosa

  • SONNE UND STERNE

    SONNE UND STERNE

    09/05/2010 18:43 par nebulosa



Du liegst so gut in meinem Arm,

So gut ruht nur in mir mein Herz.

Wir schweben wie das Feuer fort

Und leben nur der Küsse Leben.

Einst werden Sonn' und Sterne kalt,

Uns hat der Tod vergessen müssen,

Und tausend, tausend Jahre alt

Leben wir noch in jungen Küssen.





Texte: Max Dauthendey        Illustration: Michel Saloff Coste          9. Mai 2010

LA FUSION

30/04/2010 21:19 par nebulosa

  • LA  FUSION

    LA FUSION

    30/04/2010 21:19 par nebulosa


L'eau coule
Dans mes veines
Dans son lit de terre
Vers le grand océan.

Je cultive dans mon sang
Le paradis de nos âmes.

Fleurs roses jaillissent
Ribambelle d'enfants
L'instant propice
Au bonheur d'antan.

Je sens ton esprit
Intense et rebelle
Plonger dans l'eau douce
Source de mamelle
Belle à mourir.

Je sens ta chair dans ma chair
Je sens ta peau dans ma peau
Une seule âme, claire
Vit dans nos cœurs.

Nos lumières se fondent
Et brillent comme un astre
Dans leur monde sœur.

Leurs corps se mêlent
Et leur esprit se nourrit
du bonheur.

Tu emmènes le vent
Qui fait germer mes graines.

Mots, formes, reines
Fleurissent
Avant de se jeter
Dans l'océan bleu
De ton âme.
Un jour de pleine lune.

Texte: Nebulosa                     Illustration: Photographie de Michel Saloff Coste          30.04.2010

L ' OMBRE

30/04/2010 20:55 par nebulosa

  • L ' OMBRE

    L ' OMBRE

    30/04/2010 20:55 par nebulosa

Dans la lumière
Tu es tout
Mon cœur et moi
Gonflé d’espoir
Que cet amour si fier
Se déploie
Jusqu’au dernier soir.

Dans l’ombre
Un voile sombre
Se jette sur mes sens.
Ce n’est qu’une chimère ?
Un château en verre ?
L’envers du miroir
Fait trembler ma foi.

Texte: Nebulosa                          Illustration: William de Kooning                  30.04.2010